James MAYBRICK

 

James Maybrick était un marchand de coton connu à son époque à Liverpool, courtier en coton, il fréquentait la gentry de la ville qui était alors le premier port britannique. Il habitait une splendide maison, Battlecrease Mansion (le domaine de Battlecrease) avec sa femme Florie et ses deux enfants.

Si la vie de cet homme nous est connue, ceci est dû au fait

que cet homme devint célèbre car sa femme fut convaincue du meurtre de son mari, en 1889 et jugée pour ce fait. La femme de Maybrick, Florence fut condamnée à la pendaison mais sa peine fut commuée en peine de prison, elle y restera 15 ans avant d'être libérée, son jugement ayant été considéré comme suspect.

 

Journal dessiné du procès Florence Maybrick2e partie de ce journal

Sorte de Marie Benard avant la lettre, victime comme elle de la bétise populaire, l'épouse de ce suspect sérieux qui a peut-être été l'éventreur ou qui s'en est réclamé par désir de mémoire post-mortem, fut convaincue d'avoir empoisonné l'homme à l'arsenic.

Le procès fut soit-disant une incroyable parodie de justice.Le juge qui présida au procès finit d'ailleurs deux ans après dans un asile d'aliénés. Quinze ans plus tard, la veuve Florence Elisabeth Maybrick fut finalement libérée.

 

La famille Maybrick vivait à Liverpool depuis plusieurs générations. James naquit le 24 octobre 1838, ses parents William et Susannah eurent six garçons, dont deux morts jeunes. Son frère William devînt charpentier. Thomas et Edwin se lancèrent dans le commerce participant au commerce du coton. L'un des frères fut célèbre en devenant compositeur de musique populaire sous le pseudonyme de Stephen Adams.

Détail important, James aurait eut auparavant une épouse, Sarah Ann Robertson. Bien qu'aucun acte de mariage n'ait pu être retrouvé, cette femme est morte le 17 janvier 1927. Elle vivai à Bromley street, tout près de Whitechapel, quoiqu'il en soit, on peut croire que James aurait eu plus de facilités pour connaître le quartier de Whitechapell.

En 1871, le recensement fait apparaître que James est venu vivre avec sa mère à Londres. Là, il créé la Compagnie Maybrick des marchands de Coton avec son frère Edwin.

En 1883, partit vivre dans le Norfolk en raison de leurs affaires, il contracte la malaria et de la quinine lui est prescrite. Le médicament n'ayant pas d'effet, un mélange de stricnine et d'arsenic lui est prescrit [autant se jeter du haut d'un pont, ça aurait arrangé tout le monde].

L'arsenic, utilisé en médecine, à l'époque, avait entre autre des vertus dites aphrodisiaques. Les gens à cette époque en abusait de plus en plus tant en Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis. Cela le mènera droit à la tombe.

En 1880, il se rendit à New-York et durant le voyage de 6 jours il fit la connaissance de Florence Chandler et de sa mère la Baronne Von Roque. La jeune femme avait 18 ans, James, 24 ans de plus. Pourtant, bien vite, un mariage est prévu pour l'été d'après, il se produit le 27 juillet 1881 à Londres, dans le quartier de Picadilly. Deux enfants naîtront, une fille et un garçon. Puis ils allèrent vivre à Liverpool. Vers 1884, les affaires de Maybrick périclitent, ce qui accroit sa dépression et sa consommation d'arsenic.

Madame Florence Maybrick dite Florie

En 1886, peu après la naissance de leur second enfant, Gladys, les relations de couple se détériorent, sans doute à cause du côté dépensier de Mme Maybrick. En 1887, Florie, son épouse découvre qu'une autre femme existait dans la vie de son mari, la fameuse Sarah Ann Robertson, la première Mme Maybrick. Aussi, Florie se laisse-t-elle faire lorsque Alfred Brierly, un fournisseur de son mari lui fait la cour. C'est sans doute à ce moment-là que le couple décide de faire lit à part. Nous sommes à 9 mois des meurtres de Whitechapell.

En mars 1888, les Maybrick déménage pour la belle maison de Battlecrease dans la banlieue de Liverpool à Aigburth. Cela n'arrangera pourtant pas la vie de couple. James frappera sa femme et le résultat remarquable sera un oeil au beurre noir.

Les choses dégénèreront progressivement et James prendra ou acceptera de prendre son poison jusqu'à la mort.

Maybrick décèdera le 11 mai 1889.

L'histoire de James Maybrick fut associée à l'Eventreur qu'en 1992, date d'apparition de son journal. Les experts hésitent toujours à se prononcer sur l'authenticité de cet objet.

Pour en savoir plus sur ce suspect, lire le livre "Jack l'Eventreur", traduit de l'anglais, de Shirley HARRISSON, disponible en Livre de Poche, (30 Frs environ). Vous pourrez y voir des reproductions du journal présumé de Jack l'Eventreur.

  • Journal de Maybrick

     

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