Journal
de James MAYBRICK

 Si vous souhaitez lire le journal, une édition est disponible traduite en Français en livre de poche, commentée de façon intéressante par Shirley Harrisons : voir rubrique Bibliographie.

Le journal est rédigé sur ce qui a dû être un album photo, composé de 63 pages, il renferme l'écriture d'un homme qui selon les uns pourrait pêtre Maybrick, selon les autres, n'est pas de son écriture, et serait, selon certaines analyses, l'oeuvre d'un faussaire dans les années 20. Le papier est fait de fibres traitées de façon à se fendre et à s'effilocher. Ces fibres peuvent ensuite être "feutrées" pour former des feuilles auxquelles on ajoute d'autres matériaux afin d'obtenir différentes qualités de papier. L'analyse des fibres du papier du journal a révélé la présence de fibres de coton et de pâte de bois, utilisées à la fin de l'ère victorienne. Aucune fibre moderne ni aucun agent éclaircissant fluorescent n'ont été détectés.

En résumé, les résultats des diverses analyse de l'encre, du papier ne sont pas en contradiction avec l'époque victorienne.

Un grand nombre de pages ont été arrachées et entre ces rognures une poudre noirâtre a été retrouvée et analysée, elle est composée de charbon animal mélangé à de l'arsenic ; arsenic que Maybrick avait l'habitude de consommer abondamment pour sa maladie, le mélange opéré avec du charbon animal avait pour but de neutraliser un poison qui aurait été mortel sinon. Il faut spécifier que l'arsenic était consommé par la gentry anglaise et américaine comme drogue et avait pour résultat de provoquer des allucinations, et autres crises propres aux stupéfiants.

 Qu'il soit vrai ou faux après la période d'attaque contre Shirley Harrison de certains experts, la foule de preuves, d'arguments comparatifs, la ressemblance de cette écriture avec certains autres éléments (analysés par Anna Koren*, expert auprès du FBI) ont fait dire à ces mêmes experts qu'ils étaient décontenancés par ce journal.

 Anna Koren lorsqu'elle parle de l'écriture dans ce journal constate qu'elle n'est pas la même au début et à la fin. Selon elle, cette écriture révèle un être trés tourmenté. Elle a fourni un rapport détaillé sur la personnalité de l'auteur du journal, telle qu'elle l'avait comprise à partir de son écriture.

* Anna Koren est directrice de centres de graphologie, implantés à Haïfa, Tel Aviv, Londres et Sydney. Elle est membre de l'association américaine des graphologues et experte légale en matière d'examen de documents pour le ministère de la Justice et les services de sécurité sociale israéliens.

A quel point est-il suspect ?  

   

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