Avant-propos


En 1888, un homme vêtu d'un tablier de cuir brandissait un large couteau devant les prostituées de Whitechapel en leur disant qu'il allait les éventrer. Son premier meurtre reconnu par la police fut celui de Martha Tabram, mère de 5 enfants.

Ce n'est qu'après le 2e ou 3e meurtre si l'on inclut comme la police de Scotland Yard le meurtre de Tabram dans la série de ceux connus comme ceux de "Tablier de Cuir", puisque c'est ainsi que la presse a commencé à en parler, que l'homme s'est fait connaître ou a été connu comme Jack l'Eventreur.

Depuis près de 120 années, le nom de Jack l'éventreur est devenu pour beaucoup de gens synonyme d'horreur, sorte de monstre évoluant dans les nuits sombres et brumeuses de Londres, éclairées par des lanternes à gaz aux lueurs vacillantes. Sa célébrité est sans conteste due depuis toujours aux médias, de la feuille de journal du XIXe siècle aux jeux de lumières du cinéma.

Des recherches trop approximatives ont été faites. D'abord par la police qui en 1888 ne possédait pas des avancées technologiques contemporaines. Puis des gens en mal de fantasmes, ou de rêves de gloire ou trop intéressés par l'argent s'en sont mêlés. Enfin, les auteurs nombreux intéressés par l'argent que pouvaient procurer des ventes nombreuses, les mythes persistent, les mensonges sont répétés, et les faits demeurent noyés dans la confusion.

Nous espérons que ce site de la Malette de Jack l'éventreur vous aidera à vous faire votre propre avis en vous aidant à lever l'épais nuage mal dissipé sur ce mystère. En France, peu de livres ont été traduits hors mis le journal de John Maybrick qui a été commenté par Shirley Harrisson ainsi que quelques autres livres dont vous trouverez la liste dans la bibliographie. Ici nous nous efforcerons à vous aider à avoir un rapide coup d'oeil sur ce mystère pour trouver la vérité.

Peut-on espérer un jour que l'identité de l'homme dont les crimes commis il y a plus d'un siècle soit découverte ? Cela demeure aujourd'hui trés invraisemblable, et tout ce que l'on sait de l'éventreur a été découvert il y a plus de 30 ans lorsque les archives de Scotland Yard ont été ouvertes aux chercheurs. Les victimes de l'éventreur étaient encore publiquement inconnues, leurs visages et les photos du crime n'ayant pas été publiés depuis le meurtre de 1888. C'est en fouillant dans les archives en 1960 que ces photographies ont été publiées et "découvertes" par le public qui jusqu'alors n'avait eu droit qu'à des dessins dans les éditoriaux à l'époque. Petite parenthèse, ici pour vous avertir que les photos sont crues et laissent voir toute l'horreur et la folie de l'assassin. Ces recherches ont permis de retrouver depuis ces dernières décades les visages et silhouettes des divers protagonistes de cette histoire. Le plus surprenant est sans doute la découverte pour la première fois depuis plus d'un siècle, de la lettre de M. Littlechild, dans les années 1990, un policier.

Si les pistes les plus courantes ont été explorées, on découvrira peut être encore beaucoup au troisième millénaire. Le plus important est de se souvenir que l'entièreté du mystère se résume autour des meurtres de 5 femmes miséreuses dont les pauvres vies étaient chères et précieuses aux yeux de leurs enfants et parents . Marie Anne Nichols était trés dévouée envers sa mère et ses 5 enfants. Annie Chapman était touchée d'une maladie chronique qui affectait ses poumons et peu à peu son cerveau. Elizabeth Stride était une jeune immigrée qui après avoir sans doute payé de sa personne avait pu réunir un peu d'argent pour ouvir un coffee-shop avec son mari. Catherine Eddowes était la mère de trois enfants.

Toutes avaient des mères, des soeurs ou des filles. Toutes ces femmes, même si leurs existences étaient, malheureusement, misérables réclamaient le droit de vivre, et rien ne justifia leur anéantissement. N'oubliez jamais lorsque vous regarderez leur photos que ces pauvres humains ont été égorgés, les visages lacérés à vif, les lèvres coupées, les corps éventrés. Le tueur ayant déclaré son abjection pour ces femmes qui se faisaient prendre debout en quelques minutes sous un porche, dans une courtine, pour quelques shillings (quelques 3-4 francs) ou pour un morceau de pain. C'est pourquoi vous devez comprendre que la recherche doit continuer.

Et si vous pensez que tout cela est bien loin de nous et ce genre de folie meurtrière aussi, le cas Rezallah peut vous prouver le contraire. En outre, à l'heure où vous lisez ceci, la police recherche un tueur en série dans Paris. C'est paru dans la presse ces derniers temps... Un simple fait divers...

 

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