29 Octobre 1888 -- Cette lettre fut adressé au Docteur Openshaw, qui fit l'examen médical sur la portion de rein reçue par G. Lusk avec la lettre De l'Enfer . Peu de chercheurs, spécialistes de la chose, croient que cette lettre est vraie. Pourtant, la police n'avait pas divulgué dans la presse que l'Eventreur avait retiré une partie de rein de la malheureuse. Seul l'éventreur pouvait le savoir. Autres particularisme, certains mots typiquement américains laissent soupçonner que la personne était ou parlait l'américain ou encore avait été au contact de gens de ce pays.

 

(Transcription de l'argot Est de Londres, le Cockney, avec les "fôtes", virtuellement et approximativement, restituées en Français de celles commises par ce prétendu éventreur, l'orthographe est restituée par les lettres mises entre parenthèses.

A partir de cette lettre, on a pensé tenir la vraie lettre du meurtrier. Jusqu'alors, pensait-on, seuls des fantaisistes écrivaient à la police. Il semblerait que le meurtrier, Jack s'occupait de sa publicité et l'envoyait plutôt à la presse.

"Vieux boss vous aviez r(a)ison c'était le r(e)in gauche que je voulais enlever pas loin de votre (h)ôpital juste quand j'allais utiliser mon couteau sur la gorge des grappes de flics sont venus gâcher mon amusement mais je crois que je retournerai à mon job bientôt et vous enverrai un morceau des intestins.

Jack l'éventreur

O avez-vous le diable avec son microscope et son scalpel"

Jetez donc un coup d'oeil au rein, l'autre partie je l'ai fait frire.*

* Certains ripperologues récusent la légitimité de cette lettre par le fait qu'un rein animal ou humain une fois cuit ne peut être mangé. Martin FIDO ressort cet argument pour dire que le journal de James Maybrick n'est pas plausible.

En toute logique, rien ne prouve que le tueur ait eu un tant soit peu envie de consommer cet organe. Il s'agit, plutôt, à mon sens, d'une bravade de sa part et d'un défi toujours dans cet esprit de folie et d'horreur.

Ceci n'est donc en rien un argument scientifique et cela ne suffit pas à dire que Maybrick ne pouvait être l'éventreur.

 

Datée du 17 septembre 1888, cette lettre fut découverte seulement récemment par Peter Mc Lelland soit-disant dans une enveloppe conservée à l'office britannique d'enregistrement public en 1988.
Son authenticité est fortement controversée, beaucoup croient qu'il s'agit d'un faux placé subrepticement dans les archives de cet office.

Concernant la favrication de faux, on sait maintenant que pour faire un faux authentique, il suffit de placer le futur document dans un four ménager à trés basse température pendant un certain temps. Ainsi vous êtes sûr d'avoir un document ancien qui résistent aux analyses abstraction faite des encres et qualités de papiers. Cette lettre fut publiée pour la première fois par Paul Feldman dans son livre :
Jack the Ripper : The Final Chapter.

(Transcription)

 17 sept 1888

Cher Patron

ainsi on me dit Youpin maintenant quand ils sauront cher patron ! Vous et moi connaissons la vérité, n'est-ce pas. Lusk peut bien me chercher jusqu'en enfer, il ne me trouvera jamais mais je suis juste sous son nez tout le temps*. Je les regarde entrain de me chercher et ça me va bien ha ha J'adore mon travail et je ne m'arrêterai pas jusqu'à ce qu'on m'épingle et même alors, gare à votre vieux pote Jacky.

Attrapez-moi si vous pouvez
Jack l'éventreur

Désolé pour le sang éparpillé lors de mon dernier exploit, quel beau collier je lui ai fait !

* Le tueur avait réputation de fréquenter l'un des pubs où les victimes et Lusk allaient. (c'est ce que pensaient les divers responsables de la police, il est vrai que le tueur s'en est pris à toutes les prostituées qui ont fréquenté le même pub ! Peut-être était-ce même un ami, un proche, ou un proxénète en colère, ou même encore un policier (beaucoup de films modernes reprennent le cas du policier psychopathe, après tout avant d'être policier ce sont aussi des humains)).

Il est donc possible que celui-ci ait séjourné souvent dans ce pub, et voire même fait parti du fameux comité de vigilance, lui ou un de ses complices, si l'on retient l'hypothèse d'un tueur à plusieurs visages, comme on peut en voir un dans le film des années 40 : "L'assassin habite au 21" d'Henri-George CLOUZOT (voir la fiche descriptive dans la rubrique Films)...

Autres observations, le tueur a pu s'approcher trés près des victimes, divers témoins ont vu les victimes en compagnie d'un homme. Il pouvait donc les mettre en confiance. Je vois mal quelqu'un qui aurait traîné en suivant de loin les prostituées avec les nombreuses patrouilles de police existant à Whitechapel après le premier meurtre. Seule une prostituée a été tuée en état d'ébriété. Les autres l'ont suivi dans des coins reculés sans apparemment avoir peur, preuve encore qu'elles pouvaient le connaître. Toutes les femmes prostituées disaient alors être prête à refuser de suivre quiconque dans des coins perdus de Whitechapel. C'est donc que le tueur les connaissait de fraîche ou longue date en leur payant un coup à boire au pub.

Preuve que le tueur connaissait déjà les victimes c'est que Mary Kelly a été tuée chez elle au milieu de la nuit, plusieurs heures après avoir emmené un client habillé chic, d'ailleurs remarqué par un témoin.

Sans doute après une petite sieste après leurs ébats amoureux, Mary Jane endormie ou somnolente, elle a été poignardée puis dépecée par Jack...

"Dear Boss

So now they say I am a Yid when will they lern Dear old Boss! You an me know the truth dont we. Lusk can look forever hell never find me but I am rite under his nose all the time. I watch them looking for me an it gives me fits ha ha I love my work an I shant stop until I get buckled and even then watch out for your old pal Jacky.

Catch me if you Can
Jack the Ripper"

Sorry about the blood still messy from the last one. What a pretty necklace I gave her.

Aucune date connue -- Cette lettre est une des nombreuses versions de celles adressées à la Police. Il a cependant été suggéré que cette lettre est un canulard de Donald Mc Cormick. Il faut spécifier que ce poème envoyé en lettre est aussi repris dans le journal du suspect, James Maybrick (surprenant non ? surtout si ce journal remonte comme l'a dit un ripperologue aux années 1920 ou 1930... Ce poème fait donc de Maybrick ou de quelqu'un qui le connaissait, et qui aurait écris ce journal pour l'accuser, un suspect sérieux, voire même l'éventreur trés probablement.

(Transcription)

Eight little whores, with no hope of heaven,
Gladstone may save one, then there'll be seven.
Seven little whores beggin for a shilling,
One stays in Henage Court, then there's a killing.
Six little whores, glad to be alive,
One sidles up to Jack, then there are five.
Four and whore rhyme aright,
So do three and me,
I'll set the town alight
Ere there are two.
Two little whores, shivering with fright,
Seek a cosy doorway in the middle of the night.
Jack's knife flashes, then there's but one,
And the last one's the ripest for Jack's idea of fun.

8 petites putes, sans espoir de paradis
Gladstone peut en sauver une, alors il en restera 7
7 petites putes mendient puis baisent pour un shilling
L'une est étendue à Henage Court, voilà un autre meurtre !
6 petits putes, heureuses de vivre
Une croise Jack, alors il en reste 5
4 et pute riment bien, [la prononciation en anglais est voisine d'où une sorte de calembour]
Et aussi trois et moi,
Je m'y prends de jour dans la ville
Voilà il en reste 2
2 petites putes, tremblantes d'effroi
cherchant un pas de porte confortable dans le milieu de la nuit
Le couteau de Jack flashe, alors il en reste qu'une
et la dernière subira l'idée blagueuse de Jack

(comparaison des diverses signatures de Jack)

 

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